Alors que la mode se répand dans la Presqu'île pour les conseillers municipaux de se sauver dans les couloirs poursuivis par les maires qui mendient des retours aux tables des conseils ; alors qu'à Pornichet le public va assister au conseil comme s'il allait au cirque, et pour le spectacle il est servi, au Croisic souvent le ton monte mais pour l'instant tout le monde reste sur sa chaise.
Ce jeudi soir l'ambiance était celle d'un dîner sous la tonnelle du jardin, avec chemisettes et corsages légers, colorés. Nombreux ceux qui avaient coupé leurs cheveux et commencé à bronzer…en bref c'était l'été. Le maire était souriant, distribuant même quelques amabilités à l'opposition, les conseillers plutôt détendus, distraits ou presqu’absents dans les débats, un peu comme venus « par politesse ». Il ne manquait que le saladier de sangria…
En apéro les tarifs des activités sportives pour les enfants et la location de la ligne d'eau dans la piscine de Guérande. Un petit jeu de fractions pour valider la représentation de la Ville à Cap Atlantique dès 2014 : la majorité qualifiée c'est deux tiers des communes représentant la moitié de la population ou la moitié des communes si elles représentent les deux de la population.
Arrivent les hors d'oeuvres avec l'avis à donner pour l'installation de deux éoliennes flottantes pilotes demandée par l'École centrale de Nantes (5MW – 120 m de hauteur maximum). Bernard Cambier s'interroge sur le « terme extension » et espère que Claude Decker expliquera la recette « si c'est sur la même surface, (de la concession) je suis d'accord sinon…». Le conseiller de la majorité qui pourtant avait égaré quelques feuillets dans ses présentations ce soir lancera avec délicatesse : « si vous aviez lu le dossier » . C'est trop poivré pour le président de la Calebasse qui éternue « je sais lire comme toi ». Le maire remet de l'ordre, complimentant le conseiller d'opposition pour sa connaissance du sujet. Il ne s'agit pas d'une extension de surface de mer utilisée « et ce ne serait pas à nous de la donner, c'est le préfet maritime qui décide» martèle le conseiller de la majorité toujours adepte du « point barre » en guise d'argumentation, mais d'installer un pilote dans le « km2 » du laboratoire de recherche. Avis favorable.
Plus tard, Bernard Cambier ne sera pas non plus bien compris par Alain Lefebvre. La question concernait le contrat de maintenance de l'éclairage de la ville ; le choix avait été voté pour des interventions tous les quinze jours pour une question d'économie. En suggérant une campagne d'information de la population sur le système retenu et une demande de collaboration pour prévenir les services d'un incident Bernard Cambier ne demandait pourtant pas la Lune. En « clair » une panne n'est pas traitée de suite, il faut attendre le prochain service. « Au pire ils n'ont pas de lumière pendant quinze jours » répond Alain Lefebvre. C'est un traitement « curatif » pas « préventif » pour des questions d'économie rappelle le maire. Le conseiller d'opposition s'est découragé, comme celui, qui, en bout de tablée vient de réaliser qu'il est inutile d'espérer qu'on lui passe les condiments.
Plus consistante est la modification du PLU. Pour la zone d'activité les bâtiments pourront s'étendre jusqu'à leurs clôtures, pas de remarque sur ce sujet.
Mais quand l'adjointe Maryannick Rousset présente le plat de résistance, cuisiné avec le terrain réservé pour Saint-Jean-de-Dieu, Claude Verneau indique qu'il aurait préféré qu'on attende la prochaine équipe municipale le servir à la table du conseil. En effet pourquoi ne pas le placer au congélateur pour l'instant, en faire une réserve foncière, pourquoi déjà opter pour la recette « des 40 logements », alors que les « amateurs de terrains ne semblent pas se précipiter », pourquoi ne pas prévoir sur cette parcelle aussi des logements sociaux ? « Parce qu'on a déjà ce qu'il nous faut » répond Maryannick Rousset en diététicienne de l'urbanisme. Pourquoi ne pas l'imaginer en salade ? « le placer en zone verte » demande Claude Verneau. « Parce que ce n'est pas notre choix » rétorque la majorité : elle est aux fourneaux, elle qui définit la carte et qu'elle compte continuer ainsi juqu'aux prochaines élections.
Trou normand avec le vote pour nommer les représentants de la Ville à envoyer à l'association régionale des petites cités de caractère. Un seul binôme se présente titulaire et un suppléant. Mais il fait beau, les conseillers sont distraits, avec les pouvoirs, ils se mélangent un peu les bulletins, la scrutatrice se retrouve avec un bulletin de trop dans sa corbeille à pain. Alors on sert une autre tournée de petits papiers… Pour que ce soit « réglementaire » dit le maire. cette fois c'est bon, on peut passer à la suite, Danièle Charlot et Janine Le Bihan Pennaroz sont désignées.
Un café gourmand de questions diverses terminera la soirée : Le maire se prête pour une fois avec bonne volonté à l'exercice , où en est la vente des terrains du Puygaudeau ? «Presque tous vendus».
Pourquoi a-t-on tiré le feu d'artifice le 15 juillet ? « pour grouper avec les lundis sur les quais » et « pour ménager les personnels qui sont très sollicités en été ».
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