Le Croisic Infos

Cinéma Le Hublot : le Larzac a réuni !

Annoncée sur www.lecroisic-infos.fr, la soirée « Tous au Larzac » organisée par l’association Le Hublot a vu les habitués du cinéma engagé se bousculer au portillon et les produits du Larzac ont remporté un vif succès sur le port.

Un film positif et militant, c’est ce qu’on peut retenir de cette projection. C’est une l’histoire qui aura duré plus de 10 ans. Le film retrace le combat qu’ont commencé à mener les paysans du Larzac pour empêcher l’extension du camp militaire ordonnée par Michel Debré. En 1972, ce sont 107 familles qui sont touchées et qui vont se fédérer pour entrer dans la lutte. Quarante ans après, le film sort au bon moment pour se rendre compte du chantier qui attend les générations d’aujourd’hui, notamment quand on parle de l’aéroport  Notre-Dame-des-Landes ou encore l’extraction prochaine du gaz de schistes.
Alternant images d’archives et témoignages des acteurs de la lutte, Marizette Tarlier, Léon Maille, ou encore José Bové, « Tous au Larzac » rend un hommage bouleversant aux participants de cette étape charnière de la lutte paysanne. Un récit simple, teinté d’humour, quand les paysans parlent de l’envergure qu’a pu prendre le mouvement, et de vérité, quand ils abordent leur rapprochement avec le monde ouvrier.
Côté esthétique, on adore le paradoxe de l’image et du son ! Surtout quand Michel Debré insiste sur le fait que le Larzac est « une terre presque morte » – ce qui en soi justifiait son projet - et que le réalisateur Christian Rouaud nous offre des images de paysages magnifiques, tous aussi variés les uns que les autres, passant des coquelicots aux brebis sans oublier les champs de blés…
On retiendra de cette longue lutte, (près de 11 ans) qui a uni de nombreuses personnes - pas forcément toutes faites pour s’entendre - l’élan constructif qu’elle a généré. Toutes les idées sont arrivées au bout de la concertation. Et quand le mouvement s’essoufflait, un peu avant les élections de 1981, c’est cette confrontation d’idées qui a permis de gagner le combat sans rien lâcher.
Un témoignage de solidarité et de participation qui sont peut-être aujourd’hui absentes dans nos luttes modernes.
 

Auteur : SD | 05/01/2012 | 2 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 10 janvier 2012 à 18h58 par Cendrillon, Le Croisic
je ne sais qui a fait ce titre "les habitues se bousculer au portillon" avec à peine 1/4 de la salle j'espère qu'ils ne se sont ^pas marchés dessus !!!!
#2 - Le 11 janvier 2012 à 15h18 par fautpaspousser
oui "faut pas pousser"... ce n'était pas la bousculade, sauf pour les gauchistes qui s'étaient donné rdv !

et en toute sincérité, ça faisait un peu pagaille... on a connu mieux !

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