Le Croisic Infos

Clair sur le port, obscur à l'hôtel d 'Aiguillon

La Commune et la SAEM du port ont signé une convention pour partager les frais d'éclairage du port. La signature du compromis pour la vente de l'Hôtel d'Aiguillon prend un tour inquiétant.

L'éclairage urbain est une charge pour  la Ville, la gestion du port c'est la SAEM, mais l'éclairage du port ?

Lumière sur le port : mise aux points

Un accord a été trouvé pour les 313 points lumineux dont 154 peuvent être considérés comme éclairant la Ville et 159 éclairant le port. La SAEM participera au prorata du nombre de ses points pour ce qui est de la consommation électrique. C'est environ 6 000 € qui seront ainsi économisés paar la Ville qui reste responsable de l'entretien (environ 4 000 €).

Sombre pour l'hôtel du Duc d'Aiguillon

L'acquéreur potentiel du bâtiment renacle à siger depuis plusieurs mois et demande des modifications du cahier des charges que la municipalité ne veut pas accepter. Une réponse définitive est attendue à la fin de ce mois : « ou il s'engage, ou nous demandons une lettre de désistement ».

Production de cartes postales locales... délocalisée

La communication de la mairie a été interpellée au sujet des cartes postales pour la galerie Chapleau  mais aussi pour une grande partie de sa demande d'imprimés. En efffet l'imprimie retenue pour la fourniture des cartes postales et des documents municipaux est connue pour faire fabriquer en Pologne.
« Ne devrions-pas payer même un peu plus cher, et conserver ici nos emplois ? » demandera l'opposition. « Vaste débat » répondra le premier adjoint, « faut-il fermer les frontières ? », indiquant que le cahier des charges a été respecté. Le débat de philosophie commerciale made in Le Croisic reviendra-t-il sur le tapis ? Pas pour les cartes postales, mais peut-être pour d'autres fournitures.








 

Auteur : LY | 24/06/2014 | 5 commentaires
Article précédent : « Port : le Département fait appel du jugement »
Article suivant : « Conseil municipal : le maire « entend mais ne répond pas » »

Vos commentaires

#1 - Le 26 juin 2014 à 09h56 par arcroazig, Le Croisic
Hotel d'Aiguillon:
Il n'était pas nécessaire d'être grand clerc, pour savoir que le cahier des charges ne permettaient pas de réaliser des appartements (10)
Alors pourquoi avoir laissé se poursuivre une transaction, et rejeter ceux qui proposaient moins mais auraient sauver cet hôtel.
Qui aujourd'hui va se repositionner sur cet achat?
Combien coûte par an, l’hôtel et sa conservation à minima?
Qui trop étreint mal embrasse!
#2 - Le 26 juin 2014 à 14h22 par Hervé, Le Croisic
L'Hotel d'Aiguillon doit rester dans le patrimoine croisicais. Madame Le Maire en serait conforté. Y mettre au hasard l'OT plus un musée de la peche ou un conservatoire de musique ou une salle d'expo une idée à trouver.. La rénovation ça se finance. La ville de votre ancien Maire c'est bien trouver 20m€ pour financer le petit séminaire. On n'est pas ici dans les clivages politiques les croisicais souhaitent que cet établissement reste dans le patrimoine. faites un sondage vous verrez. En attendant le fameux acheteur
n'achètera pas il n'en n'a pas les moyens.
#3 - Le 30 juin 2014 à 12h31 par G. Pastoutvu, Le Croisic
Hôtel d'Aiguillon.
Les normes "fonctionnariales" conduisent à ce gâchis. Moi je propose d'aller de l'avant, de faire oeuvre créative.
Et si on le démolissait ce bâtiment qui, somme toutes ne présente aucun intérêt architectural ou esthétique (La France est mieux dotée sur ce plan), on confie le projet à un véritable architecte de renommée pour un faire un bâtiment agréable à regarder et capable de rentabilité.
Les "Vieilles pierres", y'en a marre, y'a en trops, on ne vit plus que dans le vieux dans un pays de vieux avec de vieiles idées et incapables de se remettre en cause. Faut évoluer et aller de l'avant.

Cartes postales: Au Croisic, nous avions un imprimeur: NO COMMENT.
#4 - Le 01 juillet 2014 à 10h56 par KLEIN, Le Croisic
Je ne sais si l'appréciation précédente est à prendre au premier ou deuxième degré...Si c'est au premier degré, je la trouve assez consternante. Si l'on peut comprendre l'hostilité à certaines normes de construction et d'accessibilité aux bâtiments, on ne peut dire que l'hôtel d'Aiguillon est sans intérêt architectural. Classé monument historique depuis près d'un siècle, si mes souvenirs sont exacts,il est vraiment de grande qualité, ce qui ne signifie pas - loin s'en faut- que son utilisation avec les normes et le confort auxquels nous sommes habitués soit facile. Un peu de raison serait souhaitable dans les observations présentées sur ce bâtiment et son avenir.
#5 - Le 04 juillet 2014 à 09h07 par G. Pastoutvu, Le Croisic
Je me doutais bien ...
Ca coûte très cher et on peut se poser la question de savoir si on en sortira un jour.
Je suis très sérieux lorsque je parle de démolition, je connais un baron qui n'a pas hésité, lui, à faire le ménage.
Nos villes et villages sont ce qu'ils sont car nos prédécesseurs n'ont jamais hésiter entre la "beauté" toute subjective et la fonctionnalité adaptable à un temps donné. Regrettes t-on la démolition de l'ancien château?
L'hôtel d'Aiguillon ne sera jamais conforme à quelque norme que se soit et sera donc inexploitable.
Quand à l'architecture, allons voir sur la côte sauvage le mirador implanté sur un bunker ainsi vous saurez ce qu'est le bon goût architectural acceptée par certains mais sur quels critères ?
Monument historique ? Je ne vois pas en quoi ? Aucune histoire ne s'y rattache.
Certaines maisons des quais sont mieux lotis de ce côté là mais voilà elles sont plus modestes. Ce n'est qu'une chose, un "immobilier" par trop immobile. La satisfaction de purs égos nous coûte cher.

Laisser un commentaire

*

*

*

*

Les champs marqués d'une étoile sont obligatoires

Media Web Agence de presse et marketing Images & Idées - Média-Web Avenue de l’Université 24 CH-1005 Lausanne
www.media-web.fr  |   Nous contacter