Le Conseil municipal du Croisic avait invité Max Palladin directeur de la Société d’Économie Mixte en charge de la gestion des ports de La Turballe et du Croisic, ce dernier a donné des informations économiques sur le fonctionnement de cette dernière.
Le conseil général s’était dit confiant en 2011 dans la future gestion des deux criées il semble que les faits lui donnent raison. Voir http://www.laturballe-infos.fr/le-conseil-general-confiant-pour-l-avenir-de-la-sem-loire-atlantique-peche-et-plaisance-23-43-11.html
Les chiffres sont là la SEM a recruté 3 CDI à temps plein et emploie aujourd’hui 32 temps pleins, 2 temps partiel 2 saisonniers à mi-temps 6 saisonniers durant les deux mois de la saison estivale
La criée du Croisic a enregistré 1574 Tonnes de vente pour un prix moyen de 6,76 euros. La criée de La Turballe Le Croisic est considérée comme la 2e criée de France après Royan. 73 acheteurs réguliers 23 mareyeurs et 50 poissonniers. Max Palladin se félicite du démarrage des ventes par internet puisque de la langoustine vivante est expédiée en Alsace. L’activité des deux ports a générée un chiffre d’affaire de 34M€ pour près de 10 000 tonnes.
La SEM a réalisé 620 000 euros d’investissements pour mettre aux normes la criée du Croisic, elle a investi dans une calibreuse à sole pour 62 K€ « pour que les acheteurs à distance puissent acheter les yeux fermés » précise Max Palladin, mais aussi dans une machine à glace pour 42 K€, l’informatique pour 82 K€ et enfin une cale de mise à l’eau pour 48K€.
Max Palladin est aussi satisfait d’annoncer les 31 assises des directeurs de criées dont la soirée officielle aura lieu au Croisic.
Les recettes courantes de fonctionnement augmentent de 0,6% en 2014 par rapport à l’année précédente. Cette évolution est principalement le reflet :
- D’une hausse mesurée des contributions directes d’un peu moins de 2%, soit 2 fois moins importante qu’en 2013 à + 103 000€ :
+ 44 000€ liés à la revalorisation légale des bases fiscales (+ 0,9% validé par la loi de finances).
+ 59 000€ liés à la croissance physique des bases fiscales 2013.
0€ liés aux taux part commune.
- D’une baisse significative de près de 4% des dotations et participations, soit – 66 000€, expliquée en grande partie par la baisse des dotations de l’État (loi de finances 2014) et la participation croissante de la ville du Croisic au fonds de péréquation (FPIC).
- De prévisions ajustées pour les autres recettes de fonctionnement, après analyse des chiffres réalisés en 2013.
Les dépenses courantes de fonctionnement augmentent de 3,2% en 2014 par rapport à l’année précédente. Cette variation des prévisions est expliquée essentiellement par :
- La refonte de la nomenclature budgétaire opérationnelle en 2013, a permis une meilleure maîtrise des crédits budgétaires. Par voie de conséquence, cela a pu faire évoluer la préparation budgétaire par la réalisation d’économies supplémentaires, sans pénaliser les crédits budgétaires affectés à l’entretien du patrimoine communal et aux services de proximité pour la jeunesse, le social, le sport et la culture. On ne peut donc retrouver le bénéfice de ces mesures en 2014 (effet de comparaison négatif) ;
- La hausse charges à caractère général de 3%, soit +60 000€, tenant compte notamment :
- des pressions inflationnistes.
-de la variation du taux de TVA (0,6%).
- des crédits budgétaires en nette augmentation pour l’entretien du patrimoine bâti (+25%) et des voiries (+11%).
- de la réalisation d’un certain nombre d’opérations sur l’accessibilité PMR par la régie des ateliers municipaux (dépense et recette en fonctionnement, dépense en investissement) ;
- L’augmentation des charges de personnel nettes, soit +4,8%, due essentiellement aux évolutions de carrière (avancements d’échelon et de grade, glissement vieillesse technicité), à l’augmentation des charges patronales, à la réforme indiciaire de la catégorie C de la fonction publique territoriale et à la mise en place des rythmes scolaires ;
- Une baisse des subventions aux associations supérieure à 10% (subvention école de musique non reconduite suite au transfert de compétence et baisse significative de la contribution à la bibliothèque) ;
- Une contribution croissante au développement touristique consécutivement à la montée en puissance de l’office de tourisme (10 600€ de taxe de séjour complémentaires et 28 200€ de subvention d’équilibre) ;
- Une réduction importante des charges financières nettes, du fait du non recours à l’emprunt en 2013, des conditions très favorables sur les marchés de taux en 2014 notamment depuis le printemps 2013 (l’emprunt modulable a été souscrit à taux variable) et à l’optimisation de la gestion de trésorerie de la collectivité.
L’épargne brute, appelée aussi capacité d’autofinancement, mesure l’excédent utilisable pour faire face au remboursement de la dette communale et financer tout ou partie de l’investissement.
A ce titre, elle constitue un indicateur essentiel de la bonne gestion financière de la collectivité et donc de la maîtrise de ses équilibres financiers :
- Il est essentiel de préserver cette capacité pour les années à venir pour faciliter un financement vertueux des investissements de la collectivité. Plus la commune augmente sa capacité d’autofinancement, moins elle sollicite l’emprunt pour financer ceux-ci à un niveau constant de dépenses d’investissement.
L’analyse de ces données conforte le faible niveau d’endettement de la commune du Croisic:
- La collectivité dégage en moyenne un autofinancement lui permettant de rembourser sa dette en moins de 2 ans;
- Des remboursements anticipés de dette ont été effectués ces dernières années, notamment 500 000 € en 2012 ;
- A fin 2014, l’encours de la dette communale estimé à 2 944 000 €, est inférieur de près de 33% à celui de fin 2007 (4 437 000 €).
La municipalité a renoncé à ce projet d’augmentation prévu au DOB ce qui ne signifie pas qu’elle ne reviendra pas sur le sujet au primitif 2015.
Claude Verneau a interpellé Gérard Le Cam et Michèle Quellard sur le sujet :
« Lors du débat d'orientation budgétaire du 6 février, le premier adjoint a indiqué que nous déciderions lors du vote du budget primitif dont acte c'est ce soir
Il a également défendu avec pugnacité et un certain talent une hausse de 28% en argumentant:
- que l'augmentation proposée était raisonnable
- que cette augmentation était un droit
- que ce n'était pas de l'argent volé
- que cette hausse était justifiée par l'investissement croissant des élus et les frais qui en découlent
D'autre part, dans le DOB au chapitre de la fiscalité, vous avez mentionné que les taux de la part communale seraient fixés par le nouveau conseil municipal.
Trois questions:
- quelles sont les raisons de ce volte-face?
- pourquoi ne pas avoir fait pour les indemnités des élus comme pour les taux de fiscalité?
- quel est le mode de calcul retenu pour proposer une augmentation de 28%? (Peut-être au doigt mouillé?)"
Michèle Quellard fit remarquer que la question était clause, que l’on parlait du budget primitif d’un air de dire que le montant n’avait pas évolué et qu’il n’était pas utile de s’étendre sur le sujet. Eric Mahé de son côté souhaita plus de transparence sur les indemnités des élus en souhaitant que les chiffres soient publiés.
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