C'est le 21 décembre, jour du solstice d'hiver que se tient le « Jour le plus court » pour faire connaître des courts métrages. Une quarantaine de personnes sont venues voir la programmation choisie par Mickaël Gauthier, Directeur du cinéma croisicais, sept courts-métrages suivis d’un pot organisé par l’association.
La séance gratuite, a débuté à 18h. Mickaël Gauthier et Michel Frappier Président de l’association du Cinéma le Hublot, ont présenté cette toute nouvelle initiative du CNC (Centre National de la Cinématographie) qui envisage de la reconduire chaque année. L’objectif est de rendre accessibles les nombreux courts-métrages qui sont réalisés en France et dans le monde tous les ans. Toutes les structures culturelles et associatives étaient invitées à participer à l’événement. Pour ce faire, une programmation libre était suggérée parmi un catalogue de 250 courts-métrages mis à disposition par l’Agence du court métrage, association loi 1901 qui promeut et favorise la diffusion du court métrage en France. Le cinéma Le Hublot pour cette première a fait le choix d’une programmation riche et variée.
La séance s’est ouverte sur La France qui se lève tôt, une comédie musicale d’Hugo Chesnard inspirée d’une histoire vraie : Souleymane Bagayogo, sans-papiers travaillant en France s’est vu expulsé de France par les autorités. Un sujet fort qui appelle à l’éveil des consciences quant à la situation des travailleurs immigrés en France.
Rubika, court métrage d’animation 3D (co-réalisé par Ludovic Habas à l’école de Supinfocom Arles), adapte l'univers de l'illustrateur Guillaume Plantevin qui a créé une planète cubique qui bouge. Chaque élément possède sa face et gravite avec elle. Les contradictions se rencontrent à chaque mouvement de la planète ; ainsi, un urbain de New York se retrouve projeté en quelques secondes à côté des manchots d’Antarctique.
Une pute et un poussin, un court-métrage réalisé par Clément Michel dans le cadre de l’opération « écrire pour un chanteur ». La guest ici est la chanteuse Yelle qui perdue dans la campagne, après avoir été jetée d’une voiture, rencontre un homme déguisé en poussin. Une rencontre improbable qui traite des apparences parfois trompeuses.
Quatuor, court métrage muet de Jerôme Bonnell, réalisateur en 2010 du long-métrage « La Dame de trèfle ».
Suiker, le court-métrage allemand de Jeroen Annokkeé a reçu le prix du jury du célèbre Festival International du Court-Métrage de Clermont Ferrand en 2011. Hilarant, il raconte l’histoire d’un homme qui par accident voit sa colocataire, venue lui demander du sucre, décéder d’une chute dans l’escalier. Affolé, il essaie tant bien que mal de rendre la jeune femme en nuisette présentable pour l’arrivée des secours, mais tout dérape. C’est l’histoire humoristique d’un meurtre involontaire.
Gratte-papier, un court-métrage de Guillaume Martinez tourné dans le métro parisien qui raconte une rencontre impromptue. En toile de fond, l’indifférence des relations humaines créée par le quotidien qui peut finalement se briser par des actions et/ou événements insolites.
L’essentiel féminin, ce court-métrage de Sophie Guillemin retrace la situation désespérée d’un homme à la recherche de la femme de sa vie. Succession de clichés sur la gent féminine. On s’est délecté de ces rencontres toutes plus drôles les unes que les autres.
* CNC Centre National de la Cinématographie
Le 08/09/2021 par Ronnet dans
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