Depuis le 1er juillet, l’Office du Tourisme a pris ses quartiers dans la rue du Pilori. Force est de constater que l’édifice ne manque pas de cachet et ne dénote pas dans le paysage de rues d’intérêts architecturales et laisser libre aux piétons en journée. Moderne, interactif, complet, l’Office du Tourisme fait le plein et semble trouver sa place. Difficile toutefois d’en savoir plus, toute demande d’informations supplémentaires étant soumise à l’autorisation de la municipalité.
Pourtant, ce nouvel outil au service du développement touristique a bien fière allure. Et si l’on a à peine essuyé les plâtres pour ouvrir dans les délais, ça en valait sans doute la peine. D’abord, parce que l’espace est grand, on s’y sent à l’aise et libre d’y rester un moment pour consulter les brochures et admirer les vitrines.
Nouvel outil technologique, l’écran tactile joue l’interactivité et attire la curiosité des passants. Informations diverses, vidéos, plans, documentations, guides touristiques, programme des animations, billets, boutique, information pour les camping-cars, l’information est complète et instructive.
L’Office du Tourisme, c’est aussi un espace « Boutique » où l’on trouve toute une liste d’objet à l’effigie de la cité : livres, jetons de la mairie de Paris, porte-clefs, cendriers de plage, clés USB, autocollants, carnets, jeux de cartes, cartes postales, etc. Les prix sont raisonnables.
Secret défense
Lecroisic-infos aurait aimé en dire plus. Mais pour cela, il faut demander l’autorisation, comme à l’école, l’élève doit lever le doigt pour demander à la maîtresse. C’est la seconde fois que nous sommes confrontés à ce problème : la première étant un problème de droit à l’image au centre de loisirs, difficulté qui ne se pose pas ici.
Le ridicule de la situation est poussé à son paroxysme lorsque l’on demande leurs noms aux employés chargés de l’accueil. Réponse : « Je ne sais pas ». Souhaitons que les touristes soient mieux informés.
La presse n’est pas la bienvenue dans les structures municipales, même quant il s’agit d’en faire la promotion et la publicité. Dommage, car cela excite d’autant plus notre intérêt. A moins qu’elle ne soit chaperonnée… Une situation totalement inédite, absolument pas en vigueur à Batz-sur-Mer, Guérande, Paris, Marseille, Brest, Riec-sur-Belon, etc. Mais il fallait bien une exception qui confirme la règle. Aussi, quel secret peut bien se cacher à l’Office du Tourisme, ou alors, a-t-on peur qu’on en dise du mal ?
Rappelons que l’Office du Tourisme est un lieu public, service public, ouvert au public, et payé par le public depuis sa municipalisation. On ne peut qu’espérer qu’il réussisse du mieux possible la promotion du Croisic.