Ils sont arrivés tranquillement vers 22 h 45, avec leurs instruments, du bon vieux cuivre à s’en faire péter les tympans. Et ils se sont installés sur la rue, devant le Bistro de la Place, suivi par une bonne trentaine de jeunes dont l’enthousiasme et le bon esprit ne faisaient aucun doute. Et là, ils se sont déchaînés, avec talent, entrain, folie, humour. Une musique si communicative qu’elle n’a pas tardé à ameuter tous les passants. Une fête si impromptue qu’elle fut simplement merveilleuse. C’est la fanfare Octopus qui a fait le show, accueilli par un Eric Lesot, ravi de leur offrir cette opportunité. Et tant pis pour le voisinage de la Place de Dinan, plus accoutumé au son des binious qui s’éteignent à 20 h 30. Tant mieux en revanche pour ceux qui ont participé et assisté au spectacle, et qui ont ressenti en cette fin d’été comme un brin de fraîcheur vivifiant.
Les huit musiciens de la fanfare sont tous étudiants, cinq sont à Centrale Paris, deux sont en Master en science de l’éducation, un autre en master d’ethno-musicologie (l’étude des musiques du monde). Les têtes sont bien pleines, l’état d’esprit festif et sans agressivité, l’engagement sincère et concret. De quoi faire tanguer les poncifs sur l’état de la jeunesse française. Ils sont en pleine création de programmes d’éveil musicaux dans les pays en développement : Brésil, Madagascar, Cambodge. Ils adhèrent au réseau « Fanfare sans frontières ». Et pour Mathieu, Jean-Yves, Melissa, Yoann, Yannick, Mathias, Mathieu (2) et Karim, l’utopie sous forme d’humour permet de rêver : « On veut changer le monde avec la musique ! »
Le président du réseau « Etudiant et Développement » est lui plus pragmatique, mais il ne cache pas sa satisfaction à voir ces jeunes insuffler la vie dans un petit bourg qui s’endort. « C’est vraiment du partage. Cela permet d’impliquer les gens, nous sommes bien reçus et ils nous posent des questions. Ca permet aussi aux jeunes de découvrir la région. Nous avons besoin de réfléchir, de travailler, mais aussi de nous détendre », explique Gayo Diallo. Plus globalement, le réseau a un but précis : « Il y a 50 000 jeunes qui s’engagent chaque année dans des actions humanitaires et de solidarité. Il y en a plein d’autres qui ont envie de faire des choses, mais ils ne savent pas comment et ils se découragent. Nous sommes là pour les encadrer et leur donner des conseils ».
En tout cas, au Croisic, les clients, les derniers touristes, et les jeunes qui se trouvaient au Bistro de la Place ont bien reçu le message. Il fut fait de chants, d’applaudissements, de sauts, de danses, d’accolades et d’embrassades, de messages savamment distillés dans l’intro des morceaux. « Un grand kiff ! » comme disent les jeunes.
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