Fidèle à ses engagements de campagne, Michèle Quellard a remporté une victoire politique et économique que nul ne pourrait remettre en cause. « Nous voulions garder un point de débarquement et de vente au Croisic, nous l’avons obtenu. Cela va conforter notre position économique et maintenir l’emploi », explique-t-elle. Sans triomphalisme, elle rappelle que la décision a été prise à l’unanimité après de longues négociations entre les deux mairies du Croisic et de La Turballe, le Conseil Général, la CCI, les associations d’usagers et les professionnels de la pêche et de la culture de coquillages.
Dans l’avenir immédiat, Michèle Quellard indique que des réunions vont avoir lieu pour définir le montant de l’indemnisation pour la commune dans le cadre de la cession de la gestion du port de plaisance. « C’est en bonne voie », ajoute-t-elle. Elle insiste également sur la responsabilité de la CCI, tant pour les conséquences de sa gestion sur la situation actuelle de la criée, que pour son engagement dans les prochains mois. « La Société d’Economie mixte prendra les rennes en janvier 2011. D’ici là, c’est à la CCI de gérer la criée. Elle doit assumer ses responsabilités et assurer le service, le mieux possible. Nous serons très vigilants à ce sujet », assure-t-elle. Concernant les dettes engendrées au cours des dernières années, la maire est aussi très claire : « Ces dettes ne nous regarde pas, elles ne seront pas reprises par la SEM ! ».
Alors que de nombreux observateurs s’interrogent sur l’avenir de la pêche sur le littoral atlantique, Michèle Quellard et son équipe entendent porter un message d’espoir : « La pêche, c’est 31 bateaux sur le Croisic dont six gros chalutiers. Ils vivent bien. Les poissons de qualité se vendent bien. Nous avons réalisé une étude que nous avons mis sur la table lors des négociations, elle nous montre que les perspectives économiques pour Le Croisic sont très bonnes. Notre port de pêche a sans doute vécu la crise avant d’autres. Nous sommes relativement optimistes. Ce sont des problèmes plus structurels que conjoncturels qui ont amenés à cette situation », explique M. Le Cam. La maire ajoute : « Nos pêcheurs vendent du poisson noble et de très bonne qualité ».
Pour Michèle Quellard, le maintien de la criée au Croisic n’est pas de l’ordre du symbolique économique et indentitaire : « Sans sa criée, Le Croisic n’est plus Le Croisic. C’est aussi lié à l’activité touristique. Tout le monde est concerné ! ».
Elle entend également associer à cet heureux dénouement tous ceux qui ont œuvrés : « L’opposition municipal a pleinement joué son rôle. Ce résultat, c’est le travail d’une équipe depuis 2 ans ! On a essayé d’enfoncer des portes pour en arriver là ».
Enfin, elle n’oublie d’associer La Turballe dans le déroulement de ce dossier. « Nous sommes évidemment solidaire avec eux. Elle va travailler sur ce qu’elle sait faire avec les anchois et la sardine notamment. Nous sommes complémentaires ! », conclu-t-elle.
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