Le Croisic Infos

Casiers illégaux sur le Traict : les Affaires Maritimes ont fait bonne pêche

Alertés par plusieurs incidents, par les plaintes de plaisanciers mais aussi de pêcheurs, les Affaires Maritimes sont intervenues pendant deux jours sur le Traict pour relever les casiers posés illégalement. Pas moins d’une trentaine ont été saisis et les procédures d’identification sont en cours.

Voilà une habitude, faisant plus ou moins partie des us et coutumes du Traict, qu’il va falloir perdre rapidement, sous peine d’être lourdement sanctionné. Car les Affaires Maritimes sont très claires : « La mise en place d’engin de pêche est strictement interdite dans les zones portuaires », à moins que quelques propriétaires de casiers n’aient une autorisation délivrée par les autorités portuaires : « Mais pour le moment, aucune personne ne s’est signalée avec une autorisation ».
Les éleveurs de coquillages sont pointés du doigt et certains risquent de payer cher leur godaille. « Nous avons identifié une partie des propriétaires des casiers. Pour d’autres, c’est plus difficile car il y a plusieurs numéros d’immatriculations. Ceux qui n’ont pas été identifiés sont considérés comme des épaves dans le droit maritime, et seront donc détruits », explique-t-on aux Affaires Maritimes. Pour le moment, c’est difficile d’avoir une idée des sanctions que risquent les propriétaires. Les dossiers seront traités par le tribunal. « Les casiers étaient bien remplis. Ils ont été vidés et nettoyés », ajoute l’inspecteur.
L’intervention des Affaires Maritimes a été déclenchée par les plaintes de plaisanciers et pêcheurs. « On n’avait pas vraiment connaissance de ces casiers mouillés dans le chenal du Croisic. Pour la plupart, ce sont des casiers à seiches. Mais ces derniers temps, plusieurs incidents nous ont été signalés, dont quelques uns ont provoqué d’importants dégâts matériels », indique l’inspecteur. Et s’il ajoute que les Affaires Maritimes n’exerceront pas forcément une surveillance plus aigue, les conchyliculteurs ne bénéficieront pas d’un second coup de semonce.
Sur le Traict, où il suffit parfois de pas grand-chose pour créer des tensions, quelques éleveurs de coquillages font part de leur mécontentement d’être assimilés à des braconniers, surtout ceux qui ne posaient pas de casiers. En attendant, les bateaux ne risquent plus d’être entravés sur le chenal.

Auteur : Yoann Daniel | 19/04/2011 | 0 commentaire
Article précédent : « La flambée des tarifs locatifs : un sujet Capital ! »
Article suivant : « Le projet SEM-REV insuffle une énergie nouvelle au Croisic »

Laisser un commentaire

*

*

*

*

Les champs marqués d'une étoile sont obligatoires

 Twitter réseau Média Web
Media Web Agence de presse et marketing Images & Idées - Média-Web Avenue de l’Université 24 CH-1005 Lausanne
www.media-web.fr  |   Nous contacter